un de mes préféré c lady georgie pour lé fin conaisseur !!

c juste un fanfic ke j'adore sur georgie! sniif c tro triste! j'ai tou lé scans! pour ceux ke ca intress !! beta

Le vent me fouette le visage, et je me demande : La vie sera-t-elle clémente comme avant, alors qu'enfants encore nous jouions dans l'inconscience... et sans la moindre attente. Maintenant je tremble. Mais ce n'est pas le froid... La lune me fait face et dans son visage pâle je vois ton regard. Mais le métal qui touche ma peau m'empêche de te rejoindre : je tends la main et je ne peux l'atteindre, je ne peux t'atteindre.

La jeune femme s'approcha lentement, se tordant les mains espérant qu'il ne verrait pas à quel point elles tremblaient. Il était assis dans un coin du cachot sa tête reposait sur ses genoux. Il semblait si seul et si vulnérable !
Elle aurait tant voulu le prendre dans ses bras et lui murmurer des mots de réconfort, mais ses jambes tremblaient tant ! "Il faut que je sois forte, mon dieu, je vous en supplie aidez-moi ! par pitié aidez-moi !"
Un sanglot resta bloqué dans sa gorge, et il en ressortit seulement un maigre brui : le bruit de tout son amour et de tout son désespoir qu'elle ne pouvait pas prononcer, pas maintenant, surtout pas maintenant...
Il releva la tête. Ses yeux étaient trop enfoncés dans leurs orbites et les marques noires qui les soulignaient indiquaient que les nuits précédentes avaient dues être rudes... Pourtant, malgré cela, il ne lui avait jamais paru aussi beau.

Leurs regards se croisaient, et en cet instant magique où seul l'amour compte et comptera à jamais, ils purent lire dans le coeur de leur moitié. Y lire de la tristesse mais aussi un insondable sentiment de peur. Alors qu'aucune parole ne fut prononcée, et tandis que leurs mains se joignaient, l'un comme l'autre ils surent en cet instant qu'ils étaient liés à jamais.

Georgie sentit son coeur éclater lorsque son frère adoptif la prend dans ses bras, avec une étreinte que seul un homme dans sa situation peut avoir. Elle peut sentir sa détresse, comme elle peut sentir les larmes couler le long de ses joues et qui ne sont pas les siennes. Elle peut sentir son souffle contre son oreille lui murmurer des mots de réconfort. Quel paradoxe, ce n'est pourtant pas elle qui en a besoin, alors pourquoi agit-il comme si elle allait souffrir ? Elle aimerait lui répondre, mais aucun son ne sort. Cela n'a pas d'importance.

Je ne te vois plus, et pourtant je ne suis pas si malheureux : je sais que tu réussiras même sans moi. De toute façon c'est mieux ainsi, je n'y aurai pas survécu si nos rôles avaient été inversés. La seule chose qui me manquera, quand ce sera fini, sera ton visage.

Je me souviens parfaitement du visage que tu avais petite : à cette époque j'étais déjà amoureux de toi. Bien sûr tu ne t'en doutais pas, pour toi je n'étais que ton grand frère, celui qui te protègerait toujours... Mon dieu Georgie j'aimerais tellement rester près de toi, j'ai si peur qu'il t'arrive quelque chose. Mais je ne peux pas.

C'est drôle je pleure, ces larmes ne sont même pas pour moi. Et pourtant ce sont bien des larmes de peur. Elles coulent lentement le long de mes joues. Je suppose qu'avec l'éclat de la lune elles doivent paraître brillantes : des joyaux aussi brillants que l'amour que je te porte. Ma bien-aimée, ma Vénus...
Tu as levé tes yeux vers moi. Ils sont emplis de compassion, mais aussi de tristesse. Pourquoi mon bébé ? Tu ne dois pas être triste pour moi, je n'aime pas quand tu pleures, et je sais que même si tu te forces à cacher ce que tu ressens, ton coeur saigne en ce moment.
Mais tu vois je ne peux me passer de toi et je retourne te voir encore. Je ressens sans arrêt ce besoin de te tenir dans mes bras, de sentir tes cheveux, ta peau...

Les lèvres du jeune homme se posèrent sur son cou et en frôlèrent le contour harmonieux. Georgie ouvrit de grands yeux : mais que lui arrivait-il ? C'était la première fois que son frère l'embrassait d'une telle manière, et curieusement son corps était rempli de frissons. Même Laurent ne lui avait jamais fait ressentir de telles sensations avec un simple baiser. Les lèvres du jeune homme descendirent un peu plus bas, à la jonction entre son cou et ses frêles épaules. Elle pouvait sentir son souffle s'accélerer, et le contact de l'air sur sa peau nue lui procurait un plaisir intense.

Elle ferma les yeux. Trop de sentiments et de sensations à la fois, elle ne pouvait pas... Pourtant, elle se sentait si bien... mieux qu'elle ne l'avait jamais été. Comme si enfin elle était elle-même, à part entière. Tous ses sens étaient en éveil, mais elle ne pouvait penser à rien d'autre qu'au désir qui montaient peu à peu en elle. Alors qu'elle se rendait compte à quel point elle avait toujours désiré ce moment, elle pouvait sentir un parfum de fleur, le parfum de l'amour. Le parfum de la mort.

Je peux sentir tes larmes contre ma peau, aussi douces et aussi sensuelles qu'un baiser. La nuit dernière me revient en mémoire et me fait rougir. Depuis des années je t'ai caché mon amour, et si on m'avait dit que cette nuit.... Pourquoi ne puis-je pas te garder toujours auprès de moi ? C'est trop injuste, alors que je peux enfin te posséder comme je l'ai toujours désiré.

Leurs corps tremblaient aussi bien de peur que d'excitation, de confusion que de désir. Des baisers étaient échangés furtivement, mais leur intensité ne faisiat aucun doute sur la nature de leurs sentiments.

Je vais bientôt devoir partir... Tu vois le soleil vient de se lever. Mais je ne regrette rien car cette nuit j'ai pu te montrer à quel point je t'aimais.

Et en cet instant ils ne firent plus qu'une seule et même personne et enfin leur amour était scellé.

J'entends leurs pas résonner, et la peur me tenaille. J'en ai mal au ventre tellement j'ai peur. Alors je te serre plus fort. Je dois te faire mal, j'en suis désolé mais j'ai tellement besoin de te sentir encore : je veux sentir ton odeur encore et toujours. Je veux creuser en mon sein une empreinte de ton corps, et te sentir sur ma peau. Je veux seulement emmener une partie de toi dans mon voyage, pour ne jamais être seul...

Tu me serres plus fort alors que je peux les voir. Mais tu dois me laisser, ils ne te laisseront pas me suivre, je ne te laisserai pas me suivre !
Un dernier baiser mon ange et tout sera fini, en cet instant je garde les yeux ouverts et pourtant je suis déjà loin de toi. Ils veulent me bander les yeux mais, je refuse : je veux te voir encore une dernière fois avant... ils me mettent à genoux. C'est mieux ainsi : mes jambes tremblaient tellement que je doute que j'aurai pu tenir plus longtemps debout.
Je cherche ton regard.
Je peux à peine entendre la détonation.

Tu as l'air tellement triste mais ne t'inquiètes pas je n'ai rien senti. Rien d'autre que ton amour.

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